Les Coquelicots

                 pour Paul Weber 


Le printemps tu attends les coquelicots,
Taches rouges estimées par Monet,
Poussant dans les champs de blé,
Leur nom rappellant le cocorico
Du coq a la crête rouge. Les pavots
Blancs apportent le sommeil,
Le songe sans retour, l'oubli,
La chaleur de lassitude, le bonheur faux.
Mais comme l'éclatant cri,
Dans le gris matin, du coq te réveille,
Les coquelicots, quand tu les vois,
Te rappellent à la chaleur de l'été, à la vraie joie.

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